vous pouvez maintenant me retrouver là : where on Earth?

A tres bientot :)

Samedi soir, grâce à la GMF et aux papas rugby (je vous en reparlerais), je suis allée au Stade de France pour la première fois en famille.

Les filles étaient surexcitées, nous étions tous très contents de retourner voir un match de rugby tous ensemble.

Petit résumé de la soirée :

Sont nominés dans les pires moments de la soirée :
-L’arrivée au stade sous la pluie… -le passage de la sécurité, qui, je ne sais pas pourquoi, est TOUJOURS super relou au stade de France. Bousculades, puis pelotage en règle…
-la récupération des places porte R, pour ensuite rentrer porte X, alors qu’il pleut des cordes et que tu es passée devant la porte X en arrivant.
-Les sandwichs du Stade de France et l’amabilité de l’accueil, qui m’ont fait LARGEMENT regretter les fish and chips de l’AMI stadium
-Heuu ben, les 65 premières minutes du match….
-les touches, je crois que c’est pas la peine que j’explique pourquoi...
-ha, j’ai failli oublier le passage aux pipirooms (avec 2 enfants, j’ai de la chance de n’y être allée qu’une seule fois), les fameux pipirooms sont tout ouvert, alors, ça sent pas mauvais (quoi que) mais par contre, tu pisses dans des conditions plus que spartiates (et tu te pèles les fesses !)
-on termine par le retour en RER, encore, le RER ça allait, mais l’attroupement devant la station, avec 2 enfants de moins d’1m30, c’est vraiment pas le meilleur moment de la soirée, surtout pour elles.

MAIS MAIS, il y a eu de TRES bons moments quand même !

Sont nominés dans les meilleurs moments de la soirée :
-Flower Of Scotland, parce que c’est Flower of Scotland quoi
-La Marseillaise, parce que ça faisait longtemps
-L’essai de Wesley Fofana
-L’essai de Maxime Médard
-L’entrée de Machenaud (ou la sortie de Parra, au choix) qui a remis un peu de gaz dans ce match mou de l’arrière-train…
-Le public scandant le nom de Fréderic Michalack (qui malheureusement sort sur blessure) (mais public girouette quand même)
- les 15 dernières minutes du match
-La joie des portions d’assister à un match de l’Equipe de France

Bon, vous l’aurez compris, on a vécu des meilleurs moments et des meilleurs matchs, mais je reste supportrice de l’Equipe de France, j’attends avec impatience de voir ce qu’elle va nous proposer en juin, tout en espérant que ce soit bien meilleur.

Chose promise, chose due ! Les journées des Ambassadeurs ne sont pas justes des occasions pour que je rajoute des joueurs dans ma liste de chouchous déjà très longue. Non, c’était aussi l’occasion de parler de rugby, de poser des questions aux pros et de découvrir le rugby amateur (oui ca je connaissais déjà bien…)

Tous les sujets ont été abordés dans la bonne humeur, j’ai juste regretté qu’on aborde pas plus la place de la femme dans le milieu du rugby. Et quand je parle de la place de la femme dans le rugby, je ne parle pas que des joueuses, je parle aussi des dirigeantes. Mais, je n’avais qu’à lancer le sujet aussi !

Bref, ça fait presque une semaine que treees régulièrement je dis à Petitmari "eeeeeeeeeeeet tu sais, aux journées des ambassadeurs, on a parlé d’un truc et ben je savais pas et les mecs disaient que…" Le pauvre, il doit en avoir ras le bol.

Pour un compte rendu serieux il faut lire cet article. Et pour terminer, une petite video :

Il y a quelques temps, on m’a proposé de participer aux journées des ambassadeurs organisées par la Ligue Nationale de Rugby et la Société Générale, et ceux qui me connaissent savent que je suis toujours partante pour les réceptions de l’Ambassadeur. Donc du coup, j’ai dit oui.

Le 27 février, j’avais donc rendez-vous avec les Ambassadeurs à Versailles. Etaient présents :
Son excellence Jerome Cazalbou représentant Lui-même (#IloveCazalbou quoi)
Son excellence Pascal Gaüzere représentant le Corps arbitral
Son excellence Jonathan Laugel représentant l’Ile de France
Son excellence Thomas Lombard représentant les commentateurs sportifs
Son excellence Olivier Nier représentant les entraineurs du monde entier
Son excellence Patrick Tabacco représentant les rubymen à la retraite mais actifs
Son excellence Jens Torfs représentant les joueurs internationaux
Son excellence Yohan Vivalda représentant la Catalogne

Que du beau monde.

Le premier jour, les ambassadeurs ont chaussé leurs crampons et ont participé à des ateliers avec les gamins de l’école de rugby de Versailles. J’y étais, je le prouve (oui les photos sont de moi, ça se voit…), par contre j’ai passé un certain temps dans les vestiaires à côté du radiateur, car il pelait un peu sa race à Versailles ce jour-là.

Les gamins accueillent les Ambassadeurs

Allez, maintenant on bosse

Apres le boulot, petit gouter!

C'est parti pour la séance dédicace!

C'est fini!

Apres le sport, le réconfort, un petit verre de l’amitié au cluhouse (les valeurs du rugby, toussa) et un repas fort sympathique, ou j’ai eu la chance d’être entouré de Jens et de Jonathan (hée oué…), 2 jeunes hommes charmants avec qui j’ai pas mal discuté de rugby à 7.
J’ai rajouté ces 2 jeunes gens à ma liste de chouchous en tout bien tout honneur hein, ce sont des bébés, ils sont plus proches en âge de mes enfants que de moi (pitain, le coup de vieux quand même), d’ailleurs Jonathan ne s’y est pas trompé, il m’a vouvoyé toute la soirée… (le p'ti saligaud !!)

Le deuxième jour, conférence à la mairie de Versailles suivi d’une conférence au CFA Tecomah de Versailles, pendant lesquelles les ambassadeurs ont répondu, sans trop de langue de bois, a toutes les questions qu’on leur a posé.
Pendant le repas de midi, j’ai eu la chance (et oué encore) d’être assise à côté de Yohan Vivalda, qui est un jeune homme charmant et drôle, je l’ai donc aussi rajouté dans ma liste de chouchous (oui lui aussi).
Puisqu’on parle de ma liste de chouchous, ouiiii je sais elle est très longue, d’ailleurs Patrick Tabacco en fait partie depuis très longtemps (paradoxalement c’est un des ambassadeurs à qui j’ai le moins parlé).

Voilà, alors je voulais vous faire un compte rendu sérieux et je suis en train de faire un récit de groupie… Je précise, quand même, que je n’ai pas ajouté Pascal Gaüzère dans ma liste de chouchous parce que bon, c’est un arbitre, j’ai des principes quand même, mais j’ai failli craquer parce que c’est quelqu’un de fort sympathique.

Bon allez, demain, je fais un billet sérieux, avec du rugby dedans !

Ca faisait longtemps…

Je sais, je sais, j’aurais pu donner des nouvelles, mais vous savez ce que c’est, on est rattrapé par le quotidien…

Bon, on en était resté ou ?
La finale de l’ITM, les tests matchs de novembre, ok… et après ?

Ben après il y a eu :
-notre départ de Nouvelle-Zélande (et oui, toutes les bonnes choses ont une fin)
- notre retour en France (du coup hein)
- notre réadaptation à la France
-notre redécouverte du top 14

A la base, il n’était pas vraiment prévu que je revienne par ici, sauf pour fermer la porte et vous dire aurevoir.
Et puis, et puis, j’ai été rattrapé par la communauté du rugby sur twitter, et du coup, j’ai de jolies choses à partager avec vous.

Moi qui croyais ne plus avoir rien à dire sur le rugby, me voila avec encore pleins de choses à partager!

Alors stay tuned, je reviens vous raconter tout ca.

Le mois de novembre c’est pas le mois le plus fun de l’année, enfin du moins dans l’hémisphère nord, parce que dans le sud, c’est largement plus sympa et comme la plupart d’entre vous sont dans l’hémisphère nord on va dire que novembre c’est pas cool. Donc, comme je vous disais, novembre c’est pas super fun, heureusement qu’il y a les test-matchs pour égayer ce mois un peu pourri.
Les test-matchs c’est l’occasion d’aller au stade et de voir des équipes du sud, un petit rayon de soleil dans la froideur de l’automne.

J’en profite pour vous dire que si vous n’avez pas de places, vous pouvez en gagner chez Par amour du Rugby (et d'autres trucs bien chouettes) ou chez Ensemble avec le XV.
A vous de jouer !

Autre jeu rigolo de novembre, le Movember ! Le but est simple : se laisser pousser la moustache (ou poustache) pour récolter des sous contre le cancer de la prostate.
Ça tombe bien, la moustache, ça tient chaud dans les stades de rugby gelés de l’hémisphère nord (dans l’hémisphère sud, il fait bon, mais la saison est terminée, c’est con…)

Donc pour Movember, vous pouvez rejoindre cette équipe-là, c’est bien, vous pouvez aussi donner des sous, c’est mieux. (et pour ceux qui le reconnaissent, vous pouvez donner des sous à Petitmari)

Bon mois de novembre à tous !

Ce match-là est surement mon dernier match en Nouvelle Zélande, alors j’ai décidé de partager avec vous toutes mes photos. Voici quelques détails du match :

Charlie Faumuina: I want to see people...

Melodie Robinson: Madame Rugby. Grande journaliste sportive et 2 fois championne du monde avec les Black Ferns.
Voila....

La Mascotte de Canterbury: How you doinnnn???

bouuuhhh!!!
(charlie, il fait un peu peur quand même...)

-Heuu Steven, tu te bouges là??!!
- oui Cap'tain!

Y'a pas de cheveux sur la tête à Mathieu Joe...
Mais y'a une belle entaille!

T'inquiete Joe, un petit pansement et tu peux y retourner!

L’ITM Cup, c’est le champion national neozelandais : 14 equipes, un calendrier un peu compliqué divisé en 15 round, mais dans lequel chaque equipe ne joue que 10 fois (ne me demandez pas vous expliquer), des phases finales avec 4 demi-finales et 2 finales championship et Premiership.

Le championship, c’est la "petite finale", cette année elle opposait Otago à Counties Manukau, pour vous situer, Otago c’est au sud de l’ile du Sud (juste avant le Southland, quand meme), Dunedin, quoi. Manukau, c’est le sud d’Auckland, et c’est Manukau, entrainé par le celebre Tana Umaga, qui a gagné. Victoire sans appel 41 à 16.

Le Premiership, c’est la "grosse" finale. Cette année elle opposait Auckland à Canterbury. Attention, ne pas confondre avec les Blues et les Crusaders, même si les joueurs des Blues peuvent jouer pour Auckland, exemple Ali Williams, ou des joueurs des Crusaders pour Canterbury, exemple, Robbie Fruean. Le match se jouait à Christchurch et j’ai la chance d’avoir pu aller le voir. Un match engagé que le Canterbury a gagné 31-18. C’était la 5eme victoire d’affilé du Canterbury, un reccord.

Lorsque j’ai acheté mon livre au Warehouse, j’ai remarqué une petite affichette qui disait que Richie McCaw dédicacerait son livre samedi matin.
Je me suis d’abord dit qu’une séance dédicace au Warehouse c’était loin d’envoyer du rêve : le warehouse c’est une sorte de supermarché mais sans la bouffe (enfin si tu peux y acheter des gâteaux et des chips), le tout dans un hangar, bref, pas un brin glamour ou classieux. En meme temps à Christchurch des endroits glamour et classieux, y’en a pas.
Ensuite, je me suis dit que je ne pouvais tout de même pas aller faire dédicacer mon bouquin sans passer pour une grosse groupie (et perdre au passage la moitié de mes lecteurs). J’ai donc décidé d’y aller avec mes filles (la bonne excuse), c’est vrai, elles seront ravies de rencontrer Richie.

On est arrivé assez tôt, et on a attendu, attendu attendu… J’écoutais les deux dames derrière moi se moquer des anglais qui passaient leur temps à faire la queue partout, à croire qu’ils aimaient ça, puis j’ai écouté le papa devant moi commenter la photo du quart de finale de 2007.

Je n’ai parlé qu’en anglais à mes filles histoire de ne pas me faire remarquer, et de me faire jeter dehors comme une mal propre française.

La séance de dédicace a commencé à 11h15, à 11h25 c’était notre tour, les 50 personnes devant nous avaient eu droit à leurs signatures, autant vous dire qu’on n’a pas eu le temps de faire la causette avec McCaw.
Il a quand même demandé aux filles comment se passait les vacances scolaires, elles ont dit good, et c’est tout. Au suivant…

Mais maintenant, j’ai un exemplaire du livre de McCaw dédicacé (hiiiiii).

J’ai lu Dominici, j’ai lu Poulain, cette fois ci, j’ai décidé de m’attaquer à McCaw, in english dans le texte.

Oui, je sais, j’ai zappé Lievremont, Henry, et tant d’autres. On ne peut pas tout lire, cependant si quelqu’un veut bien me prêter les livres que je n’ai pas lu, je serais ravie d’y jeter un coup d’œil.

A tres bientôt, pour un compte rendu ;)