Compte rendu du week end.

Samedi, rien à signaler, on passe directement au dimanche. En plus on a perdu une heure en cours de route.

Dimanche, 8h30 au réveil qui passe tout seul comme un grand à l’heure d’été. L’aube. L’heure à laquelle d’habitude petitmari revient de ses virées entre potes. Sauf que là, petitmari se levait, incapable de dormir plus longtemps (alors que moi, je dormais du sommeil du juste, imperturbable).

10H15, soit encore trop tot pour moi (je vous rappelle que mon horloge interne indiquait à peine 9h15 !) Petitmari vient me reveiller :

-bon j’y vais.

-quoi ? déjà ?

-ben oui, j’ai rdv à 11h, le temps de sortir la voiture et d’aller au stade…

(le temps de sortir la voiture et d’aller au stade ! Ca va prendre en tout et pour tout 20 minutes max !)

-Ok, je me lève alors… T’as bien pris toutes tes affaires ?

-oui.

Bon et bien part, laisse moi avec la terreur des bacs à sable, qui pète la forme dans le salon, qui court partout, que rien qu’a la voir faire je suis déjà épuisée.

Je passe le reste de ma matinée à jouer avec ma terreur, pas perturbée par le changement d’heure,

13H30, coup  de fil :

-oui c’est moi, tu peux regarder si j’ai pas laissé mon protège dents quelque part ?

-tu le trouves pas ?

-ben non…

(oui je sais question con…)

-attend je regarde dans tes affaires de rugby, non je trouve pas, il n’est pas là. Comment tu vas faire ?

-Ben je vais faire sans

-Ahh ben non, regarde si t’en trouve pas un vieux, tu le mets dans l’eau bouillante et après ça ira.

Ouiii, je sais, je vous entends déjà faire "beuuuuuuuurk, un protège dent qui n’est pas à lui". Oué, mais un protège dents quand même, qui évite aussi de se couper la langue ou la lèvre, donc utile. Et puis une fois plongé dans l’eau bouillante, les microbes auront disparus, enfin, on l’espère. (surtout on le plonge dans l’eau très chaude pour le ramollir et pour qu’apres il s’adapte aux quenottes de petitmari)

J’arrive au stade avec 5 minutes de retard. Le match de l’équipe B n’est pas terminé. Ouff, finalement, je suis en avance :) L’équipe B gagne, c’est de bon signe. L’équipe première rentre sur le terrain. Le stress monte. Petitmari a un protège dents, c’est bien.

Première mi-temps, mon équipe joue bien, elle marque. Avec mes copines les autres femmes de joueurs, on est comme des dingues, on a déjà plus de voix…

Deuxième mi-temps l’autre équipe remonte au score, se rapproche dangereusement de notre équipe. Avec mes copines les autres femmes de joueurs, on est comme des dingues, on a plus d’ongles…

Coup de sifflet final. On a gagné ! Nos joueurs sautent de joie. On va pouvoir enfin aller se réchauffer au clubhouse, parce qu’on se pelait sur le bord du terrain. Comme c’était le dernier match à domicile on a un peu fait la fête, on a chanté, on a dansé et on a même pas pensé à s’embrasser…

Je ne suis pas encore femme de champion, mais tout reste encore possible !